Les relations humaines : je n’arrive pas à vivre en couple
Troisième partie (3/3)
J’ai souvent entendu cette phrase, résumant le constat d’une difficulté récurrente à vivre une « vie à deux », malgré l’envie exprimée par les personnes concernées. Comment vivre en couple ? Ceci, soit parce qu’elles ne rencontrent pas celui ou celle qui leur correspondrait, soit parce qu’elles ne rencontrent que des partenaires qui ne s’engagent pas réellement ou pas durablement dans leur relation.
Qu’exprime la situation « Je ne trouve pas de conjoint » suivant la Loi du Principe ?
Pour nous éclairer, voici deux exemples :
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Léa, tout pour être heureuse
A 30 ans, Léa est une jolie jeune femme, intelligente et sportive. Sympathique, elle est entourée d’amis et sa vie professionnelle lui apporte de grandes satisfactions. De plus, elle est propriétaire d’une maison très agréable. En bref, suivant la formule consacrée, Léa aurait tout pour être heureuse, si elle pouvait enfin rencontrer l’homme avec qui elle rêve de construire une vie de couple.
Après quelques expériences décevantes, elle désespère en effet de rencontrer « l’homme de sa vie », car le plus souvent, les hommes pour qui elle a de l’intérêt ne la remarquent pas et inversement, ceux qui semblent attirés par elle, la laissent indifférente.
Au regard de la Loi du Principe :
Etymologiquement, le « conjoint » est celui qui est conjugué à, c’est-à-dire joint sous le même joug, pour partager la même tâche.
Pour Léa, cela pourrait se traduire simplement par : rien ni personne ne peut être conjoint avec moi, donc rien de ce que je fais ou de ce que je suis ne peut être partagé dans le sens de pris en charge par un autre. En d’autres termes, cela signifie : je n’ai pas à vivre avec un autre pour rendre ma vie plus facile.
Lorsque je les lui propose, ces explications prennent sens pour Léa mais elles ne lui semblent pas suffisantes pour accéder à une véritable intégration du Principe. En effet, la reconnaissance n’est pas l’intégration, il faut donc affiner le sens du Principe dans l’histoire de Léa.
J’ai remarqué que, dans son discours, elle est souvent dans l’anticipation, avec une vision pessimiste de l’avenir : « ça ne va pas marcher, je ne suis pas sûre que… » Donc, pour elle, on ne peut pas compter sur l’avenir. Or, mis à part sa vie sentimentale, elle réussit parfaitement dans les autres domaines de sa vie.
L’avenir est lié au futur, au Temps. Bioanalogiquement, cela se relie à l’Energie-Père,
énergie du masculin, donc à l’homme.
Analogiquement, pour Léa, le fait de ne pas pouvoir compter sur le futur, est lié à ne pas compter sur l’homme et c’est ce qu’elle exprime dans sa survie en ne trouvant pas d’homme sur lequel elle puisse compter.
Au regard de son histoire familiale et personnelle, on découvre que c’est exactement le Vécu/Ressenti des femmes de sa famille : « On ne peut pas compter sur l’homme ».
- Sa mère : le père de Léa avait d’une part, une vie professionnelle très absorbante donc était peu présent, puis ayant rencontré une autre femme, il a finalement divorcé : « On ne peut pas compter sur l’homme ».
- Sa grand-mère maternelle : son mari a eu une relation amoureuse avec une salariée de l’entreprise familiale. Il a été mis au ban de la famille : « On ne peut pas compter sur l’homme ».
- Sa grand-mère paternelle : son mari a fait faillite sur faillite, faisant ainsi de leur vie un long parcours insécurisant : « On ne peut pas compter sur l’homme ».
- Son arrière-grand-mère maternelle : son mari est décédé très jeune en la laissant veuve avec deux enfants : « On ne peut pas compter sur l’homme ».
- Son autre arrière-grand-mère maternelle : son mari a eu très jeune la maladie d’Alzheimer, elle a été obligée de prendre en charge la totalité de la responsabilité de la famille : « On ne peut pas compter sur l’homme ».
Tout ceci a inscrit dans la mémoire familiale que l’homme n’est pas fiable : on ne peut pas compter sur lui.
Pour Léa, le Principe devient alors plus précis : ne pas compter sur l’homme exprime qu’elle ne doit pas compter sur le futur, mais simplement vivre l’instant présent.
De fait, elle a constaté que lorsqu’elle parvient à vivre simplement, sans anticiper ni se préoccuper du futur, tout lui semble plus simple et plus léger. Elle est alors dans une énergie de réussite et de plénitude.
Vivre une relation avec un homme marié
- Chloé se vit souvent comme une victime de son environnement : elle souffre parce qu’elle se sent exclue et incomprise par ceux qu’elle côtoie.
Depuis quelques années, elle vit une relation amoureuse avec un homme qui, même s’il passe la plupart de son temps chez elle et partage beaucoup d’activités avec elle, est toujours officiellement marié à une autre. Il est toujours domicilié dans la maison de son couple et continue d’y aller régulièrement, tout en affirmant qu’il n’a plus de réelle relation avec sa femme.
Chloé s’accommode le plus souvent de cette situation, mais elle ne peut s’empêcher de penser que cet homme n’est pas totalement engagé dans leur relation ce qui ne lui permet pas de construire un « vrai couple » avec un « vrai conjoint ».
Comme nous l’avons vu, le conjoint est celui qui est conjugué à, c’est à dire joint sous le même joug. Ce qui est joint à est aussi en lien avec. Donc pour Chloé, selon la loi du Principe, ce qui est conjoint n’a pas le même environnement que soi, car en lien avec un(e) autre, c’est-à-dire que l’autre n’est pas uniquement lié à soi. Il a son identité propre, son environnement propre, et ne peut donc pas être confondu avec soi.
Cela touche profondément Chloé car le Principe de cet évènement « vivre avec un homme marié » -son mode de vie amoureux – parle en fait de toute sa vie, autant sociale que familiale : elle voudrait tellement que tout le monde vive et fonctionne comme elle.
Il est ainsi proposé à Chloé d’expérimenter en conscience que l’autre est différent, donc ne peut pas être identique à elle-même.
La Loi du Principe est un outil exceptionnellement puissant pour qui se situe dans la certitude absolue que tout ce qui est à l’extérieur de nous et qui nous touche exprime 100% de ce que nous ne savons pas Être.
Et vous pouvez découvrir la Loi du Principe lors du Parcours d’Intégration (c’est le premier atelier du module 1).
Le Parcours d’Intégration est un excellent moyen pour vous permettre d’intégrer plus rapidement la Bioanalogie dans votre quotidien que ce que soit dans vos relations humaines (personnelles : enfants, parents, proches,… professionnelles), ou tout simplement pour vous (re)connecter avec vous-même pour être en paix.
Tous les détails sont ici : https://bioanalogie.com/blog/ecole-parcours-perso/
La chronique de la Loi du Principe
L’art de lire les signes de la vie par Jean-Philippe Brébion
Paru dans Néosanté, Avril 2013, numéro 22
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Bonjour, ma mère a perdu son père à ces 2 ans, ma grand- mère a élevé seule ses 2 filles. J’ai souvent entendu ma mère dire, qu’elle n’a jamais pu compter sur mon père.Moi j’ai divorcé aussi, j’ai du mal à refaire ma vie, vivre à nouveau avec quelqu’un ; Dès que je me sens trahie par quelque chose ou quelqu’un, je remets tout en question, je me dis, que je suis bien en fin compte sans vraiment d’attache. La vie à deux me fais à nouveau peur.
Jean-Philippe anime un nouvel atelier cette année « Nous réparons l’histoire de nos parents », bien évidemment, la femme ne peut pas compter sur son mari (étant décédé), donc par survie, nos cellules « voudraient » réparer la survie de nos parents.
Bonjour,
Ma grand mère a été mariée à un homme qui aimait sa soeur.
Ma mère a été, s’est mariée car elle était enceinte
J’ai également divorcé non par maque d’amour, mais conflits (alocool, dépression, souffrance perso de part et d’autres…)
Chaque fois que j’ai une recontré, peut importe qu’il soit libre ou pas, ce sont toujours des hommes qui pour une raison ou une autre ne veulent pas s’engager, sont dans le peur de s’engager ?
comment cela parle t-il de moi, ce masculin qui ne veux pas s’engager ?
Merci de tout coeur
Bonjour Martine
IL n’est pas du tout possible de faire une consultation sur un blog.
La seule chose, la masculin, c’est de choisir. IL serait intéressant
de regarder là où vous ne choisissez pas. Mais bon, ceci n’est qu’une piste.
Sylvie