Prise de conscience

Que faisons-nous de nos prises de conscience ?

Dans l’article précédent, nous avons vu en quoi la physique quantique nous amène à reconsidérer toutes nos notions de temps et d’espace, et à partir de là, celles d’intérieur et d’extérieur, de chronologie et de causalité.

Alors, nous ne pouvons que reconnaître l’illusion du fonctionnement de notre mental et l’impasse dans laquelle cela nous conduit. C’est une évidence !

Mais que faisons-nous véritablement de cette évidence et qu’est-ce que cela change nous dans notre vie quotidienne ?

  • Notre mental nous a permis de survivre

Lorsque Voltaire affirmait 1 :  » L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait point d’horloger « , il exprimait l’impérieux besoin de l’homme de s’appuyer sur la raison, la logique et la causalité.

Cette logique, propre au mental, est l’outil qui a permis à l’humanité de survivre dans le sens animal du terme : survie de l’espèce.

C’est effectivement une priorité au niveau de l’humanité dans sa globalité.2

Mais force est de constater que ce mental, qui fut si précieux pour l’évolution et la survie de l’homme est en même temps son propre piège.

Cependant, dans le même temps, s’est développée peu à peu en l’être humain la conscience de son individualité.

  • Le nouveau paradigme est un constat

Nous l’avons dit, à un moment de notre histoire, la réalité physique constatée par les scientifiques est venue contredire les « théories classiques » élaborées précédemment.

C’est de ce constat de l’existence de certains phénomènes inexpliqués qu’est née la physique quantique.

En effet, pour continuer à évoluer, les nouveaux physiciens ont observé ces phénomènes en se laissant guider par leurs constats et, faisant ainsi preuve d’humilité par rapport à leurs « certitudes » passées, ils ont découvert un monde hors causalité, inaccessible à notre mental.

Cette évolution des découvertes scientifiques nous conduit à notre tour à reconsidérer nos « savoirs », en nous invitant à changer fondamentalement notre façon de nous situer dans cet univers, afin de prendre la responsabilité de notre dimension spirituelle.

C’est sans aucun doute ce qui m’a si fortement touché dans ces paroles « prophétiques » 3 du Pr. Ervin Laszlo : « Rien n’est localisé ni limité à un lieu ou à un moment donné… Tel est le concept de l’univers in-formé, cette vision du monde qui viendra marquer la science et la société dans les décennies à venir. »

A mon sens, nous nous devons d’expérimenter ce nouveau constat et cette évolution de la conscience humaine est incontournable.

  • En réagissant, nous survivons

En effet, même si nous faisons ce constat de « non causalité », nous continuons à réagir aux événements.
Nous persistons dans la recherche de la cause de notre bonheur à l’extérieur de nous, dans la reconnaissance des autres, le profit ou encore la sécurité matérielle.

De même, nous nous complaisons dans l’idée que notre « malheur » a une cause hors de nous et nous luttons de toutes nos forces contre elle.

Nous faisons des psychothérapies pour trouver des causes qui justifient notre souffrance dans tel ou tel événement de notre passé, ou chez tel ou tel ancêtre.

Mais, même si cela a un sens sur le plan relatif, cela n’a plus sa place dans le nouveau paradigme.

En réagissant à ce qui vient nous toucher, en entretenant la lutte, nous trahissons ce que nous constatons, puisque nous restons dans la dualité. C’est-à-dire que nous restons dans notre fonction animale – la survie – sans réaliser ce qui est le propre de l’Homme : Vivre la Conscience intégrée.

Sortir de la Survie est une nécessité inéluctable

Et pour ce faire, il nous incombe d’expérimenter le constat de ce nouveau paradigme.

La Conscience n’est pas un concept philosophique : la Conscience est une pratique d’expérimentation.

Elle n’est pas l’exclusivité de ceux qui choisissent de s’isoler du monde en faisant par exemple des « retraites spirituelles », pas plus qu’à ceux qui s’entourent de rituels rigoureux au quotidien : elle se révèle dans une expérimentation de la vie ordinaire.

En effet, la réalisation de notre dimension spirituelle est une pratique, instant après instant, dans les plus petits détails du quotidien.

Et c’est ce que propose la Bioanalogie : une pratique, dans une approche réaliste et concrète, de ce que nous nommons tous l’éveil de conscience, ou encore la réalisation de notre dimension spirituelle.

Et ce constat de la Conscience, encore une fois, est que la Vie est trois plans qui sont une seule et même réalité : nous sommes en même temps la rencontre l’intérieur et l’extérieur.

Chaque événement qui nous touche est une expérimentation et, si nous sommes touchés, c’est qu’il y a une corrélation, entre la forme (extérieure) et l’information (intérieur).

Cette corrélation est insaisissable car elle est expérimentation.

Nous sommes en même temps expérience, nous-même et l’événement.

Ces trois plans ne sont qu’un seul et unique Principe.

En résumé, en réagissant aux événements extérieurs, nous subissons et survivons.

Pour ne plus être « victime » et devenir acteur, nous avons à expérimenter cet événement en l’affectant à notre vie, c’est-à-dire en le reconnaissant comme nous-même et en cessant de lui donner un poids émotionnel, extérieur.

Comme je l’ai exposé dans l’Evidence 4 :

Le Principe d’un événement est sa structure, hors de toute charge émotionnelle : impitoyablement juste – et absolument incontournable –, il n’a aucune valeur, ni positive ni négative.

La reconnaissance du Principe unique de chaque chose révèle la Conscience infinie de l’univers Unique, que nous sommes.

Nous devenons expérience et observateur de l’expérience. Il n’y a plus ni passé, ni futur, ni espace, seul l’instant Présent qui se déploie, sans but. Cette expérience est Conscience intégrée et révèle le Principe, neutre, insaisissable, immatériel, omnipuissant et omniprésent de ce vide relationnel découvert par la physique quantique.

Alors, chacun, passant ainsi de la survie à la Vie, c’est-à-dire vivant l’Unique qu’il est, incarne réellement la phrase du Christ :

Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.

1 Voltaire, Les Cabales, v. 111 – 112

Au point qu’il en est arrivé à élaborer le fameux « principe de précaution » qui laisse à la seule science – rationnelle – la réponse à sa vie. Il s’agit là d’une réponse collective – qui fait référence à la survie du groupe – et non une réponse individuelle.

Science et Champ Akashique , Tome 1, p 144 ,Editions Ariane

Ed. Dauphin Blanc- 2011- Québec

La chronique de la Loi du Principe

L’art de lire les signes de la vie par Jean-Philippe Brébion

Paru dans Néosanté, novembre 2016, numéro 61

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Une réflexion sur “Prise de conscience

  1. Merci Jean Philippe,
    dit autrement, au final nous parlons tous de la m^me chose avec des mots et des vibrations et des champs différents, en tout cas celà rejoint l ‘approche du Pr Aziz EL AMRANI qui a crée la dynamique biomatricielle , il fait un congrés sur le quantic à Marrackech le 12 et 13 octobre. C’est beau de voir toutes ces lumières s’allumer .Bravo et encore merci

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