Problèmes de conception liés à la contraception
Première partie (1/2)
Dans l’Empreinte de naissance, la conception est décrite comme étant le début de notre identité biologique : nous n’avons pas d’existence à proprement parler avant la conception et notre évolution se manifeste à partir de cet instant. « L’existence précède l’essence »disait Jean-Paul Sartre.
Ainsi la caractéristique de ce premier instant de vie très important va définir le Principe de ce qui est existentiel pour soi.
Précisons que dans mon propos, j’emploie le terme « existentiel » dans un sens bien spécifique de condition « sine qua non : ce qui est indispensable pour l’existence ».
Dans la vie, nous pouvons traverser des « crises existentielles » qui surviennent souvent au cours d’événements majeurs (adolescence, séparation, accident, deuil, etc.) ou lors de simples prises de conscience.
Ce genre de crise engage l’individu à se re-situer pour s’adapter, fuir ou, s’il le fait en conscience, intégrer la nouvelle situation.
Nous allons voir que les caractéristiques de cette crise existentielle sont liées au Principe de la conception lorsqu’il est vécu dans la dualité.
Considérons aujourd’hui le cas des conceptions non décidées, donc non prévues.
En termes de Principe, il s’agit d’une conception qui survient sans qu’elle ait été ordonnée. Le Talent créatif qui lui est lié est qu’il est existentiel de ne recevoir aucun ordre, aucune contrainte extérieurs.
Ce qui signifie qu’être dans une situation d’obligation, d’ordre et/ou de soumission, sera source de crise existentielle pour la personne concernée.
Selon la loi du Principe, cette crise est donc une invitation à sortir de toute contrainte et de toute obligation, à ne dépendre d’aucune autorité extérieure.
Les conceptions considérées ici ont toutes en Principe commun : sans désir, ni attente d’enfant, avec une nuance :
- Sans désir : cela se traduit comme une invitation à ne pas avoir de désir particulier, ce qui signifie se laisser guider par la vie en sortant de toute volonté personnelle.
- Sans attente : Le Principe est très proche. S’il n’y a pas d’attente, c’est qu’il n’y a pas d’anticipation. Il s’agit ici d’une invitation à vivre l’inattendu et donc à être vraiment dans la rencontre.
Selon la cause de la conception involontaire, les tonalités spécifiques de « l’imprévu de la conception » définissent plus précisément la prise de conscience existentielle.
Conception suite à une rupture de préservatif ou à cause d’un interdit religieux d’utilisation du préservatif :
Dans ces deux cas, il y a existence soit parce que le préservatif n’a pas fonctionné, soit parce que même si l’on aurait souhaité utiliser un préservatif, on est perturbé par l’interdit religieux.
Il en découle que selon la loi du Principe, cela se traduit par : toute volonté de préserver empêche l’existence.
C’est ce qu’a vécu Pierre conçu dans ces conditions. De fait, il a passé sa vie sans aucune attitude de protection : travailleur indépendant, il n’a cotisé à aucune caisse de retraite et a roulé toute sa vie sans assurance pour sa voiture. Et, tout cela sans aucun stress. Et il reconnaît que la vie lui a toujours apporté ce dont il a eu besoin…
Conception suite à un calcul du cycle erroné
Dans ce cas, il n’y aurait pas eu de vie, si le calcul avait été juste. Selon le Principe, cela se traduit par : pour exister, il ne faut pas calculer juste.
Dans la période de construction de leur maison, la femme de Jean-Claude exigeait des devis et un budget prévisionnel très précis, ce qui provoquait de grandes angoisses en lui au point de déclencher une véritable crise existentielle au niveau de son couple.
Lorsqu’il a intégré que s’il y avait eu un « bon calcul » au moment de sa conception, il n’aurait pas existé, la crise a été résolue.
Conception sous contraception (stérilet ou pilule)
Pour faciliter notre propos, nous généraliserons en disant que :
- le stérilet qui empêche la migration du spermatozoïde vers l’ovule est contraceptif.
- la pilule qui empêche la fixation de l’embryon (Fonction abortive) est contragestive.
Sous stérilet
Le stérilet bloque la progression du spermatozoïde vers l’ovule.
Selon la loi du Principe, il s’agit soit d’empêcher le masculin, soit d’empêcher de donner du sens.
Ainsi pour une personne conçue sous stérilet, il est existentiel de ne pas concevoir, en d’autres termes de ne pas vouloir donner du sens à sa vie.
En effet, le cerveau travaillant au premier degré, concevoir s’interprète ici comme penser, imaginer.
Une crise existentielle se manifeste au moment où cette personne se trouve dans l’obligation d’avoir à programmer ses actions pour se réaliser.
Chaque fois que Fabienne a à faire un plan de programmation financière ou structurelle pour ses activités, elle se retrouve en crise parce que cela ne fonctionne pas du tout. Alors que tout est fluide et léger lorsqu’elle se laisse conduire par les propositions que lui fait la vie.
Sous pilule
La pilule bloque l’ovulation ou empêche l’embryon de se fixer.
Selon la loi du Principe, cela se traduit par empêcher le féminin, donc empêcher de se poser, d’accueillir.
Ainsi pour une personne conçue sous pilule, il est existentiel de ne pas se fixer, de décliner tout ce qui l’oblige à rester sur place, à s’arrêter.
Une crise existentielle se manifeste au moment où cette personne se trouve dans l’obligation d’avoir à se sédentariser.
Françoise a vécu une grande crise existentielle lorsqu’après son mariage elle s’est retrouvée « bloquée » dans une vie passée à tenir la maison, s’occuper de son enfant et devoir respecter les conventions de sa belle-famille qui ne lui correspondaient pas du tout.
C’est lorsqu’elle a choisi de divorcer et de partir avec son enfant, libre de toute obligation sociale qu’elle a pu révéler sa créativité et devenir une artiste épanouie.
N’oublions pas que c’est lorsque le Principe des conditions de notre conception est vécu dans la dualité qu’il y a une crise existentielle.
La chronique de la Loi du Principe
L’art de lire les signes de la vie par Jean-Philippe Brébion
Paru dans Néosanté, Septembre 2014, numéro 37
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Bonjour,
Merci, c’est très intéressant de comprendre.
Là il s’agit d’empêcher la conception.
Je m’interroge sur l’autre versant : obliger ou forcer la conception…toutes les techniques pour déclencher une conception: traitements pour stimuler l’ovulation et la spermatogenèse, inséminations artificielles … et ainsi de suite jusqu’aux » mères porteuses.
çà pourrait éclairer les débats de bio-éthique.
Merci de vos partages ( pour co-créer et concevoir mentalement )