Rêve accident de voiture

 

Pour la Bioanalogie, que ce soit la réalité ou un rêve d’accident de voiture, le Principe est le même.

Automobile : les accidents de la route

Troisième partie (3/3)

Dans une précédente chronique, nous avons vu que l’automobile est en principe, comme son nom l’indique, auto et mobile : elle parle donc de la façon dont nous devons nous y prendre pour être pleinement vivants (mobiles) par nous-mêmes (auto). 

En d’autres termes, l’automobile se relie aux actions de vie qui nous permettent de vivre ce pourquoi nous sommes faits, en tant que l’unique que l’on est, de façon entièrement autonome.

Nos problèmes avec une voiture nous montrent une difficulté à vivre pleinement notre vie, dans une tonalité de mobilité donc d’évolution et de rencontre. 

Tentons d’extraire ensemble la Loi du Principe des différents accidents de parcours liés à cette mobilité. Nous avons déjà abordé la sortie de route et le choc avec un arbre.

Mais qu’en est-il de l’accident en forme de rencontre entre deux ou plusieurs automobiles ?

Face à face étant à l’arrêt: 

  • Florence éprouve depuis quelques temps la peur intense, phobique, d’avoir un accident de voiture, à tel point qu’elle n’ose plus aller sur les routes.  Sa conduite automobile se réduit aux déplacements dans  son village. Lorsque je lui demande ce qu’elle redoute, elle exprime la peur d’être percutée en pleine face par une autre voiture.

Florence, ayant eu un père très autoritaire et surprotecteur,  est une femme assez introvertie ayant tendance à s’effacer face à toute personnalité affirmée. Elle a  donc de grandes difficultés pour se situer et, la plupart du temps, elle laisse les autres décider pour elle.  

Or, un accident de plein fouet est un choc par un positionnement face à face avec une autre voiture. C’est véritablement une  rencontre de l’autre dans sa totalité par un affrontement de face

En lecture bioanalogique, ce qui nous fait peur, est exactement ce que nous avons à rencontrer pour nous réaliser profondément et ce qui est en face de nous, c’est le futur, c’est à dire nos projets, nos intentions.

Ici, Florence a à prendre conscience que sa peur exprime ce qu’elle a à rencontrer pour se réaliser totalement elle à se situer face aux autres (affrontement) tel qu’elle est, dans son intégrité, sans fuir, sans se cacher. 

Ayant contacté le sens de sa peur, Florence a grandement amélioré ses relations humaines en se situant avec plus de confiance, d’intégrité face aux personnes qui l’intimidaient auparavant comme  son mari et son employeur. Et, bien sûr,  sa hantise d’avoir un accident violent de face a disparu, la libérant ainsi des limites de déplacements, donc d’autonomie,  de plus en plus restrictives qu’elle lui imposait. 

 

Choc à  l’arrière de la voiture:

  • Robert vit une relation de couple très perturbée mais lorsqu’il veut y mettre fin, sa compagne parle de suicide en passant parfois à l’acte, comme récemment,  avec des doses de médicaments qui l’ont menée à l’hôpital. Ce qui a fait porter à Robert un énorme poids de culpabilité.

Peu après, alors qu’il va consulter son thérapeute,  sa voiture se fait percuter à l’arrière par une autre voiture.  

C’est la quatrième fois qu’un événement de ce type lui arrive, mais la première, c’est en allant chez son thérapeute. Il a commencé une thérapie pour travailler le thème récurrent chez lui de culpabilité. 

Dans son histoire familiale, on trouve un grand père garde-barrière qui, une nuit, a oublié de baisser les barrières, ce qui a entrainé la mort d’un automobiliste se trouvant sur la voie au moment du passage du train.

Bien évidemment, ce drame, douloureusement vécu par le grand-père, a laissé des traces de grande culpabilité dans la famille.   

Mais que veut dire ce choc à l’arrière – récurrent  – et, cette fois, alors qu’il va chez son thérapeute, travailler sur son problème de culpabilité ? 

  • Aller chez son thérapeute peut se lire : pour guérir sa vie. 
  • Se faire percuter : obligation de rencontrer et de constater. 
  • L’arrière : le passé 
  • Quatrième fois :  quatre  / se situer dans la réalité concrète de sa propre vie.
  • On peut en conclure que, dans sa vie, Robert ne peut  guérir qu’en  rencontrant et constatant  donc en assumant la responsabilité des événements de son passé.

Vouloir se situer en sauveur de sa femme en n’osant pas se situer clairement serait entretenir en elle le sentiment de victime et donc, en même temps, de coupable chez lui. Tandis qu’en assumant la responsabilité de sa vie, il se guérit lui-même ainsi que la mémoire familiale de toute culpabilité. 

Assumer la responsabilité de sa vie signifie ne pas vouloir un autre passé, une autre histoire, une autre famille que celle que l’on a.

Depuis ces événements, Robert a quitté la femme avec laquelle il vivait et vit une nouvelle relation harmonieuse avec une autre femme. Il a appris à ne pas prendre pour lui – en culpabilisant- les changements d’humeur de sa compagne lorsque cela arrive. 

 

Se faire percuter sur le côté par une ambulance prioritaire:

  • Patricia, mère de famille, est toujours débordée : elle passe son temps à s’occuper de ses enfants et de son mari avec le sentiment qu’ils sont, de toutes façons, prioritaires sur ses besoins personnels.

Ce jour-là, elle coupe la route à une ambulance qui roule tous feux allumés sans pour autant être en service : le chauffeur veut juste rentrer plus rapidement chez lui…

L’ambulance percute sa voiture sur le côté droit.

Quel est le Principe de cet accident ?

Il traduit exactement ce qu’elle a à mettre en conscience : même l’urgence ne doit pas avoir priorité (couper la priorité), d’autant que l’urgence n’est qu’apparence (l’ambulance n’était pas en service). 

L’intégration du Principe a beaucoup aidé Patricia en lui permettant de réaliser à quel point elle se mettait elle-même dans des situations d’urgence. 

Aujourd’hui, elle parvient à prendre plus de temps pour elle et même à pratiquer des activités hors de la maison.

Ainsi, on constate, une fois de plus, que la lecture du Principe n’est pas une interprétation aléatoire d’un événement, mais un constat rigoureux des faits sans chercher une autre réalité que celle de l’événement lui-même. 

Et que cette lecture –  hors de toute causalité –  permettant de révéler le Principe est la porte d’accès à notre profondeur.

 

La chronique de la Loi du Principe

L’art de lire les signes de la vie par Jean-Philippe Brébion

Paru dans Néosanté, Avril 2012, numéro 11

Autres articles : 

Pour en savoir plus

Vous désirez en savoir plus sur les livres de Jean-Philippe Brébion, les séminaires, l’École de Bioanalogie, les bioanalogistes, …  Cliquez sur l’onglet « Accueil » en haut de cette page.