Découvrez le sens des maladies à travers le système digestif qui gère l’évolution de notre forme.
4e partie du texte paru dans Néosanté
Propos recueillis par Christine Loiseau
L’alimentation traduit la façon de se réaliser donc de la façon dont nous rencontrons le monde extérieur : comment nous nous reconnaissons dans les événements qui nous touchent et comment nous les transformons. Se nourrir est donc une action permanente de rencontre avec le monde extérieur et la réalisation de soi est analogiquement l’action permanente de se situer par rapport au constat de la réalité concrète : en ce sens, se réaliser, c’est se nourrir.
C’est une rencontre du Temps/Père et de l’Espace /Mère : une conception permanente de notre Être.
La base de la Bioanalogie est d’étudier le fait que toute forme est de la rencontre Temps/Espace (ils sont indissociables). Toute forme est une transformation permanente : il n’y a pas de forme sans évolution. L’évolution est inhérente à l’incarnation.
Tout le système digestif parle donc de la façon – action permanente – dont nous créons notre propre vie et de celle dont nous nous concevons dans l’univers comme être unique : je me nourris et je digère en fonction de la manière dont je me reconnais moi-même et me réalise.
C’est donc notre identité qui se révèle tout au long de notre système digestif.
Cancer de l’Intestin grêle
La plus grande partie de l’absorption des nutriments a lieu au niveau de l’intestin grêle dont la fonction est de différencier nutriments et excréments : on se construit avec les nutriments dans lesquels on se reconnaît et on élimine les déchets dans lesquels on ne se reconnaît pas. L’intestin grêle est un « magicien » qui transforme les éléments venus de l’extérieur en nous- même.
En fonction de la partie de l’intestin grêle concernée, ce processus est une invitation
à :
- Duodénum ; reconnaître que je suis concerné par cet événement en me des-identifiant.
- Jéjunum : construire ma créativité avec cet événement
- Iléon : ne pas vouloir dans ma vie un autre événement que celui qui m’est arrivé, c’est-à-dire m’accueillir avec bienveillance dans le constat de ma vie.
En effet, quoi qu’il m’arrive cela me concerne et est à mon service. Il n’y a aucun événement dont je suis informé qui ne m’appartienne pas. Tout ce qui m’arrive, me concerne à 100% et j’ai à l’assimiler.
L’enseignement proposé par un cancer de l’intestin grêle est digne des grands Maîtres spirituels puisqu’il s’agit d’une invitation à comprendre que se réaliser n’est pas donner du sens à sa vie mais laisser la vie prendre sens en soi à travers les événements que la vie propose.
En tant que Voie de guérison cette pathologie est donc une invitation à assumer la responsabilité de ce qui se passe parce que tout ce qui nous concerne est au service de notre transformation.
Autrement dit, nous construire sans vouloir ni un autre passé, ni une autre histoire que ce que nous avons vécu : il s’agit de sortir de la notion de « victime ». C’est l’engagement dans la responsabilisation de sa vie.
Constipation
Le système digestif se termine par le colon. A ce niveau, la fonction première de l’intestin est la réabsorption de l’eau qu’il récupère afin d’hydrater le corps et donc, faire circuler la vie. Analogiquement, l’eau est liée à l’amour.
La constipation traduit une impossibilité à trouver plus d’eau -donc plus d’amour- dans ce que l’on a à vivre. (Ainsi, les personnes qui souffrent de constipation en voyage pensent que l’amour vient de leur environnement quotidien et souffrent d’en être éloignées.)
En clair, les personnes concernées font de l’amour un objet extérieur qu’il faut retenir ou récupérer. Or, il n’y a rien à récupérer : tout est amour. La constipation exprime une difficulté à voir l’amour dans chaque situation donnée même si au départ cela semble être un événement très difficile à vivre.
En tant que Voie de guérison, il s’agit donc d’une invitation à cesser de vouloir aller chercher l’amour à l’extérieur de soi.
Comprenons bien que l’amour n’est pas un objet qui se donne ou qui se reçoit : l’amour est un constat qui se révèle lorsque l’on cesse de mettre la cause de son malheur -ou de son bonheur- en dehors de soi. Nous n’avons pas à vouloir prendre de l’amour : il faut sortir de l’illusion d’un projet personnel dans l’amour.
Jean-Philippe a écrit un texte sur « La maladie comme voie de guérison »
texte paru dans Néosanté
- 1e partie : La déprogrammation cellulaire, est-ce possible ?
- 2e partie : Décodage biologique des maladies vu par la Bioanalogie
- 3e partie : Système ostéo-articulaire : lombalgie, hernie discale lombaire, entorse de la cheville
- 4e partie : Système digestif : cancer de l’intestin grêle, constipation
- 5e partie : Système respiratoire : emphysème, pneumothorax
- 6e partie : Système nerveux : sclérose en plaque,
- 7e partie : Système cardio-vasculaire : syndrome de Raynaud, varices, infarctus
Pages précédentes :
- Comment apprendre la signification des maladies avec la Bioanalogie