En lien avec le système nerveux, découvrons le sens de cette maladie.
6e partie du texte paru dans Néosanté
Propos recueillis par Christine Loiseau
La sclérose en plaque (SEP)
La fonction principale du système nerveux central est l’ordre. La Bioanalogie distingue l’ordre donné, l’ordre transmis et l’ordre exécuté. Chacun faisant respectivement référence au Temps, à l’Action et à l’Espace.
La SEP se relie à l’ordre donné.
Il s’agit d’une perte de myéline sur la gaine qui enveloppe les fibres nerveuses du système nerveux central et permet la conduction électrique. Des plaques de tissu conjonctif se disséminent sur ce système et créent des stagnations et des durcissements : l’influx nerveux ne peut plus passer. Cela fige l’ordre qui ne peut plus être donné.
L’ordre donné, lié au Temps, est analogiquement lié à la verticale, au présent, c’est- à- dire à se tenir debout dans le présent.
En tant que Voie de guérison, la sclérose en plaque est une invitation à cesser de s’obliger à se tenir debout à un endroit donné. Il s’agit de sortir de l’idée de tout modèle de référence pour prendre le risque de l’unique que nous sommes.
J’ai travaillé récemment avec une association de personnes atteintes de SEP. Lors de ce séminaire, quels que soient leurs symptômes et leur parcours de vie, elles ont découvert qu’elles étaient toutes dans l’obligation d’être dans un endroit qui ne leur convenait pas.
Ainsi :
- Bernard, chauffeur-routier, a déclaré une SEP un an après le mariage de sa sœur. Il se trouve que son nouveau beau-frère également chauffeur-routier gagnait nettement plus d’argent que lui. Bernard s’est astreint à travailler beaucoup plus pour rivaliser avec lui.
- Françoise, aînée d’une famille de dix enfants s’est retrouvée « maman » de ses frères et sœurs au décès de leur mère alors qu’elle avait 17 ans. Au moment où le dernier atteint ses 18 ans, elle a déclaré une SEP. Tant le dernier enfant n’avait pas encore atteint l’âge adulte, elle considérait son rôle de « maman » comme étant juste pour elle. Mais lorsque celui-ci a eu 18 ans, elle a considéré avoir mené sa mission à terme. Or, ses frères et sœurs ont continué à investir sa maison comme la maison familiale. Pour ne pas les froisser, elle s’est senti obligée de tenir une place et un rôle qui pour elle n’était plus les siens.
- Odile a déclaré une SEP un an après son emménagement dans la nouvelle maison que son mari et elle ont fait construire juste à côté de ses beaux-parents. Ce n’est pas du tout ce qu’elle souhaitait mais elle n’a pas osé contester le choix de son mari.
Combien sommes-nous ainsi à nous obliger à des choses que l’on se croit tenus de faire ? Bien sûr, on ne développe pas nécessairement une SEP à chaque fois qu’on fait quelque chose avec lequel on n’est pas en cohérence parce qu’on compense par autre chose, mais à un moment lorsque qu’on n’a plus d’échappatoire, on a le risque de voir cette maladie se déclarer.
Dire NON à l’autre, c’est avant toute chose dire OUI à soi et donc cessons de nous obliger à un ordre qui n’est pas en accord avec notre vérité profonde !
Jean-Philippe a écrit un texte sur « La maladie comme voie de guérison »
texte paru dans Néosanté
- 1e partie : La déprogrammation cellulaire, est-ce possible ?
- 2e partie : Décodage biologique des maladies vu par la Bioanalogie
- 3e partie : Système ostéo-articulaire : lombalgie, hernie discale lombaire, entorse de la cheville
- 4e partie : Système digestif : cancer de l’intestin grêle, constipation
- 5e partie : Système respiratoire : emphysème, pneumothorax
- 6e partie : Système nerveux : sclérose en plaque,
- 7e partie : Système cardio-vasculaire : syndrome de Raynaud, varices, infarctus
Pages précédentes :
- Comment apprendre la signification des maladies avec la Bioanalogie
Bonjour,
J’aimerais comprendre en quoi consiste le décodage biologique:
du (1a) trouble de l’attention avec ou (1b) sans hyperactivité,
de (2) l’autisme,
du (3) syndrome d’Asperger,
de la (4) trouble bipolaire I/II,
du (5) trouble de la personnalité obsessionnel-compulsif.
La bioanalogie explique que nous faisons en biologie ce que nous ne savons pas faire en conscience, donc comment dériver le »faire » dans des troubles psychologique? Le « faire » peut être doublement analysé: au niveau biologique (p. ex: déséquilibres hormonels, accident, effets collatéraux de vaccins, …) et au niveau comportemental (p. ex: manque de concentration, hyperfocus, contrôle obsessionnel, …)
Merci. Cordialement
Bonjour. Je crois que vous allez vous régaler lorsque le livre de Jean-Philippe va sortir sur le sens de la maladie. Vous pourrez ainsi y trouver toutes vos réponses. Le premier tome sortira au Printemps 2016. Nous vous tiendrons au courant. Je sais, ça fait encore plusieurs mois de patience. Il y travaille fort. Sylvie