Découvrons le sens de deux maladies : l’emphysème et le pneumothorax.
5e partie du texte paru dans Néosanté
Propos recueillis par Christine Loiseau
L’ensemble du système respiratoire permet l’échange entre le sang et l’air extérieur grâce aux alvéoles qui représentent une membrane vitale à l’origine de toute vie.
En ce sens on peut dire que le système respiratoire est existentiel car sans lui il n’y a pas de vie. Ce qui implique que les autres systèmes du corps n’ont aucun sens sans l’alvéole.
L’emphysème
Il s’agit d’une dilatation des alvéoles comme s’il y avait un élargissement de la surface d’échange. Les personnes souffrant d’emphysème vivent souvent dans un univers un peu étriqué, sans échanges réels.
En tant que Voie de guérison, l’emphysème est une invitation à élargir l’espace de rencontres et d’échanges, au sens le plus large qui est l’expérimentation de tout ce que propose la vie.
Le pneumothorax
Pour que les poumons puissent se remplir d’air au moment de l’inspiration due au mouvement de la cage thoracique et du diaphragme, il est nécessaire que l’espace pleural (accolement de la plèvre pariétale et viscérale) soit vide.
Ce vide est donc vital : sans lui, il n’y a aurait pas de respiration possible.
Dans le pneumothorax, qu’il soit primaire ou secondaire, cet espace vide se remplit d’air et donc, puisqu’il n’est plus collé à la paroi, le poumon ne peut plus se remplir et assurer sa fonction.
La pathologie traduit de l’air dans le vide. Bioanalogiquement, l’air est lié au Temps, c’est-à-dire à l’abstrait, au projet et mettre de l’air se lit entrer dans la relation.
En tant que Voie de guérison, cette pathologie est une invitation à mettre du projet dans son expérimentation du vide. Il s’agit de mettre le vide en vie, ce qui signifie le reconnaître comme expérience du nouveau : la créativité ne peut s’exprimer qu’à partir du vide, sinon on ne fait que recommencer ce que l’on connaît. La « rencontre avec le vide » est un acte nécessitant une décision, un engagement conscient. Un pneumothorax est donc une invitation à se re-situer dans son action, à décider de choisir l’expérimentation sans référence.
Un exemple avec François, jeune étudiant, qui a rencontré ce problème lorsqu’il a quitté la maison familiale sans enthousiasme pour commencer des études choisies par ses parents. La première semaine où il s’est retrouvé seul dans sa chambre d’étudiant, il a fait un pneumothorax. Cela arrivait également fréquemment à de jeunes appelés qui arrivaient contraints et forcés à la caserne.
Jean-Philippe a écrit un texte sur « La maladie comme voie de guérison »
texte paru dans Néosanté
- 1e partie : La déprogrammation cellulaire, est-ce possible ?
- 2e partie : Décodage biologique des maladies vu par la Bioanalogie
- 3e partie : Système ostéo-articulaire : lombalgie, hernie discale lombaire, entorse de la cheville
- 4e partie : Système digestif : cancer de l’intestin grêle, constipation
- 5e partie : Système respiratoire : emphysème, pneumothorax
- 6e partie : Système nerveux : sclérose en plaque,
- 7e partie : Système cardio-vasculaire : syndrome de Raynaud, varices, infarctus
Pages précédentes :
- Comment apprendre la signification des maladies avec la Bioanalogie
Bonjour, le pneumothorax est-il la même chose que la distension thoracique? Bien cordialement
Le Principe n’est pas le même mais semblable.