Automobile
Première partie (1/3)
« Plutôt que de chercher à donner un sens à la vie, nous comprenons comment la vie prend sens en nous. »
Tout ce qui nous arrive est, en effet, porteur d’un sens, d’un principe et la Bioanalogie nous apprend justement à révéler le Principe qui habite les choses et les événements de notre quotidien, ou bien ceux du passé, pour les considérer d’un regard différent.
Je vous propose donc cette chronique pour découvrir la Loi du Principe et apprendre une façon différente de lire les événements de notre vie. Cette lecture a ceci de particulier qu’elle se fait hors dualité et hors cause. Même s’il est parfaitement justifié, je ne suis pas intéressé par le conflit qui divise, mais plutôt ce que j’appelle le « Talent créatif ». C’est ce Talent créatif qui fédère l’Humain et fait son unité.
Vous n’aurez pas besoin non plus, pour aborder ces chroniques, de connaître les analogies de la vie car, au fur et à mesure de ces différents exposés, vous en découvrirez les lois.
Pour démarrer cette première étude et vous exercer à la Loi du Príncipe, je vous propose de commencer à examiner la vie quotidienne à travers quelques problèmes liés à l’automobile.
En effet, le premier exemple donné dans l’Évidence pour illustrer cette loi était celui d’une sortie de route en voiture.
L’automobile (I)
L’automobile comme son nom l’indique, en Principe, elle est « auto » et « mobile », ce qui parle donc de la façon dont nous sommes « auto-mobiles »,
c’est-à-dire de la façon dont nous sommes autonomes dans notre action de vie.
Tous nos problèmes avec une voiture nous montrent comment nous devons nous y prendre pour être par nous-mêmes (auto) pleinement vivants (mobiles). Autrement dit, comment nous devons vivre entièrement ce pourquoi nous sommes faits en tant que l’unique que nous sommes…
La carrosserie
Elle représente notre apparence ainsi que nos protections. Lorsqu’elle est abîmée, c’est notre image qui est en jeu. Elle illustre donc la nécessité de nous montrer dans notre imperfection et de mettre en jeu nos protections.
Regardez comme il est difficile de vivre sans tenir compte de ce que les autres voient de nous !
Le moteur
Il donne l’énergie pour propulser ou entraîner la voiture. Une panne de moteur révèle que nous devons cesser de mettre de l’énergie pour évoluer.
Les freins
Ils permettent de s’arrêter. Une rupture de freins nous oblige à continuer d’avancer. Traduit en Talent créatif, cela signifie donc que nous sommes obligés d’avancer et d’assumer la responsabilité de notre vie dans l’engagement.
La boîte de vitesse
Elle permet de trouver le meilleur rapport entre la puissance de l’automobile, la vitesse demandée et l’inclinaison du terrain. Une boîte de vitesse bloquée sur un rapport traduit que, quelle que soit la situation, nous avons à être constant dans notre rapport à la vie.
Les optiques
Ils éclairent la route et permettent d’être vu. L’optique nomme la fonction visuelle, celle qui permet de se situer, se reconnaître, s’orienter. Un défaut d’éclairage est le signe qu’il faut cesser de vouloir s’orienter (avoir une intention) dans une direction particulière (phare) dans sa structure de vie (à droite) et dans sa relation affective (à gauche).
Les accidents :
Aller au fossé (sortie de route)
Si je dérape et que je me retrouve dans le fossé, c’est parce que j’ai perdu le contrôle de ma voiture et que je suis sorti de la route.
En quoi, dans ma vie, est-ce exactement ce que j’ai à faire ?
Pour être pleinement vivant, j’ai à cesser de vouloir donner du sens à ma vie (perte du contrôle) en sortant de mes habitudes, du connu, de mon mode de fonctionnement habituel (sortir de la voie).
Percuter un arbre
Si je percute un arbre, c’est que je suis sorti de la route. Ma voiture est rentrée en contact avec un arbre : l’arbre est une verticale, ce qui est lié à l’ordre, à la rigueur et le végétal représente la relation, la rencontre.
En quoi, dans ma vie, pour rencontrer l’autre (végétal) en tant qu’ être unique et différent (verticale), je dois – voir, « sortie de route » – cesser de vouloir donner du sens à ma vie (perte du contrôle) en sortant de mes habitudes, du connu, de mon mode de fonctionnement habituel (sortir de la voie). Qui plus est, ma voiture étant abîmée, elle fera référence à ce que nous avons vu sur la carrosserie, qui traduit la nécessité d’arrêter de fonctionner sur les apparences.
Payer une amende pour un stationnement
Lorsqu’on paye quelque chose, on donne de la valeur à cette chose. Dans ce cas, cela indique qu’il faudrait donner de la valeur à nos arrêts. Comme si cette amende donnait de l’importance au fait de se poser, de s’arrêter dans sa vie.
Payer une amende pour un excès de vitesse
On vient de le voir, « payer » signifie que l’on donne de la valeur à une chose. L’excès de vitesse, c’est rouler à une vitesse qui excède celle autorisée par la loi.
Posons-nous la question : en quoi ai-je à donner de la valeur à mon intuition (connaissance rapide des choses et n’est pas dans la norme, puisqu’elle est unique, c’est donc une fonction qui nous donne une vitesse supérieure à celle des autres).
Il est intéressant de constater qu’il y a de plus en plus de gens qui doivent payer pour des excès de vitesse, comme s’il fallait être de plus en plus conscient du fait que nous laissons notre intuition de côté sans lui donner de valeur.
Le mois prochain, nous continuerons le thème de l’automobile, puis nous étudierons d’autres thèmes de la vie quotidienne.
Pour conclure, d’une façon générale, ce premier article, je dirais que nous avons à être dans la certitude absolue que tout – chaque détail – a un sens, mais que nous ne sommes pas obligés de donner un sens à chaque chose.
N’oubliez jamais que la formule la plus adaptée à la lecture des événements de la vie est celle que j’ai empruntée à nos amis québécois : « C’est ça, qu’est ça ! »
Jean-Philippe Brebion est auteur et conférencier international.
Son concept original la Bioanalogie propose des outils qui rendent réaliste et concret l’éveil de la conscience.
Son best-seller l’Empreinte de naissance (Éd. Quintessence) est devenu une référence dans le domaine du développement personnel.
Dans son dernier livre, L’Evidence (Ed. Dauphin Blanc), il énonce la Loi du Principe qui conduit à un constat transformant radicalement et définitivement notre relation aux événements qui nous touchent.
La chronique de la Loi du Principe
L’art de lire les signes de la vie quotidienne par Jean-Philippe Brébion
Paru dans Néosanté, Février 2012, numéro 9
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