Système cardio-vasculaire

Découvrons le sens de trois maladies : syndrome de Raynaud, varices, infarctus.

7e partie du texte paru dans Néosanté

Propos recueillis par Christine Loiseau

Syndrome de Raynaud 

La maladie de Raynaud est un spasme des artères et des veines des extrémités provoquant une acrocyanose de ces extrémités. Le symptôme le plus marquant est que le sang n’arrivant pas jusqu’au bout des doigts ceux-ci deviennent froids et blancs : les mains ressemblent à des mains de morts. Dans le Principe, il s’agit donc « de paraître mort ». 

Suivant la lecture bioanalogique du corps, les mains sont la Concrétisation de notre Réalisation. C’est-à-dire qu’elles parlent du constat de notre action dans la relation humaine.

En tant que Voie de guérison, il s’agit donc d’une invitation à cesser d’exister en fonction des autres, cesser de vouloir donner de la chaleur à l’autre. En d’autres termes,  cesser d’avoir besoin -ou d’utiliser- l’autre pour exister.

Varices 

Les varices sont des dilatations des veines essentiellement superficielles, avec déformation et disfonctionnement de valvule provoquant un reflux sanguin. 

Le retour veineux – retour du sang au cœur – se relie à l’Energie-Mère, le retour chez soi, la Concrétisation (l’énergie qui nous laisse en paix).

Cela parle de la manière dont on s’est construit  à l’intérieur, sur le plan humain. 

En tant que Voie de guérison, les varices sont une invitation à sortir des voies habituelles pour se retrouver, c’est-à-dire sortir des conventions et autres habitudes familiales (sang/famille)  sécurisantes mais qui nous empêchent de vivre pleinement notre créativité.

L’infarctus

Au moment de l’infarctus, un œdème cérébral se produit sur la zone coronarienne qui est mitoyenne avec la zone de commande électrique du cœur Il s’ensuit alors des troubles du rythme cardiaque pouvant aller jusqu’à l’arrêt. 

En lecture de conflit, l’infarctus se relie à une perte de territoire. En tant que Voie de guérison, c’est une invitation à cesser de se battre pour garder un territoire extérieur auquel on est identifié. 

En effet, la personne concernée par cette pathologie se bat pour quelque chose d’extérieur à elle, qu’elle considère plus important qu’elle-même. Elle en fait la source de son bonheur (ou de son malheur). Ce n’est donc pas la lecture de la perte de territoire en soi qui m’intéresse, mais celle d’une invitation à cesser de s’identifier à un objet extérieur. Car nous ne sommes ni l’extérieur, ni l’intérieur : nous sommes la rencontre, c’est-à-dire l’expérimentation de la vie. 

Il est donc vraiment important de comprendre que nous sommes malades parce que nous faisons un objet de notre Territoire, de notre Relationnel et de notre Descendance. Cette identification à quelque chose d’extérieur à nous qui nous amène à penser si souvent que « nous ne sommes rien » sans cela. Nous vivons ainsi dans le représenté que nous nous faisons de nous-mêmes et non tels que nous sommes. 

Nous avons à passer de l’inconscient biologique à la conscience, c’est-à-dire de la fonction animale à la fonction humaine en sortant de tout attachement à un objet extérieur. 

La notion de respect de notre vérité profonde sous-entend d’être en accord avec nous même dans la mesure où nous n’attendons aucune réponse de l’extérieur, de même que nous ne cherchons pas à le changer. 

Ce processus de dés-identification demande un véritable cheminement intérieur : c’est une démarche profondément spirituelle (et non mentale). En dépassant notre stade animal, uniquement préoccupé de la survie, nous pouvons accéder à l’appréhension consciente de ce que nous sommes réellement. Cette ère de la non-causalité, de l’approche quantique, est la dimension de l’Homme. C’est un renversement total de notre façon de considérer notre existence sur cette terre.

En tant qu’êtres humains, nous avons à expérimenter en conscience ce qui œuvre en nous et qui est au-delà de notre pouvoir personnel et de notre propre personne. 

C’est ce cheminement que la Bioanalogie propose d’accompagner. 

En pratique, cela consiste avant tout à laisser émerger les choses en prenant le temps de la rencontre, de la réflexion, sans éprouver le besoin d’avoir une réponse immédiate. Il n’y a aucune obligation de résultat, car si on veut un résultat, si on met une intention dans la rencontre, ce sera quelque chose de connu et par définition cela parlera obligatoirement du passé, de l’ancien. Ce n’est pas ce qui permet d’évoluer. L’évolution est dans l’inconnu, le nouveau, le « jamais rencontré » !

Pour conclure, nous avons plus à vivre qu’à survivre, en comprenant ce que cela signifie profondément, pour que notre vie ne soit plus le résultat de réactions aux choses et aux événements mais une expérimentation de ce qui est, à chaque instant, afin d’évoluer vers une humanité réellement consciente. 

 

Jean-Philippe a écrit un texte sur « La maladie comme voie de guérison »

texte paru dans Néosanté

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